Quand on est réellement décidé à arrêter de fumer, plus d’une méthode existe pour y arriver. Il ne reste qu’à trouver celle qui nous correspond le mieux.
Aujourd’hui plus que jamais, le fumeur prêt à se débarrasser de l’habitude du tabagisme n’a que l’embarras du choix quant aux moyens de relever ce défi : les patchs et timbres à la nicotine, les gommes et les inhalateurs, la cigarette électronique, l’acupuncture, l’homéopathie, et même la psychothérapie comportementale.
La 1ère des méthodes
la consultation d’un médecin.
Les méthodes les plus fréquentes
Patchs et timbres à la nicotine
Les patchs et les timbres transdermiques, qui contiennent une certaine quantité de nicotine, constituent la solution la plus souvent adoptée par les fumeurs qui désirent un sevrage graduel. Celle-ci pénètre facilement la peau et comporte des doses allant de 5 à 21 mg par jour (selon l’intensité de la dépendance du fumeur) pour un traitement qui, généralement dure trois mois.
Gommes et inhalateurs
Cette option, similaire à l’effet des patchs et des timbres, offre un apport de nicotine sous forme de gomme à mâcher ou en inhalateur. Ces produits sont dosés à 2 et à 4 mg de nicotine, pour être adaptés au degré de dépendance du fumeur. Ce traitement dure également trois mois, mais il n’est pas recommandé d’excéder une période d’usage de six mois après avoir cessé de fumer.
La cigarette électronique
Imitant l’apparence des cigarettes et reproduisant la fumée et le goût du tabac blond, ce produit aromatisé, sans tabac ni nicotine, constitue une solution de remplacement à la cigarette. Ainsi, cette solution permet d’espacer la consommation de cigarettes classiques et, chez certains fumeurs, arrive même à les remplacer.
L’acupuncture
Issue de la médecine traditionnelle chinoise, l’acupuncture propose une alternative naturelle pour faire diminuer ou cesser l’envie de fumer. Des aiguilles spéciales sont insérées légèrement sur des zones précises du corps (au-dessus de l’oreille, les narines, la main) pour rééquilibrer l’énergie vitale du corps.
La médication
Certains fumeurs préféreront recourir à la prescription médicale pour les soutenir durant le sevrage de tabac. Votre médecin traitant pourra vous informer.
Autres méthodes
L’homéopathie, l’hypnose, l’auriculothérapie et la psychothérapie comportementale constituent des solutions qui fonctionnent efficacement chez certains fumeurs.
Fumer et les dégâts sur l’appareil respiratoire
Selon les études des experts du tabac, dans le cas où le risque de mourir d’un cancer bronchique est de 1 chez une personne qui ne fume pas, elle peut se multiplier par 56 chez un grand fumeur qui termine 80 paquets/an. La fumée provoque une altération de la muqueuse bronchique. Le tabac agit également sur la fonction respiratoire, la cigarette a tendance à réduire les performances sportives.
Le tabac et ses effets sur le cœur et les vaisseaux
Les fumeurs risquent une facilitation de la paroi artérielle par athérosclérose, simplifient les phénomènes de thrombose, des spasmes artériels. En plus d’accélérer la pression artérielle, le tabac augmente le rythme cardiaque. Le dépôt d’athérome dû à l’absorption de nicotine agit sur les artères coronaires.
Pourquoi arrêter de fumer ?
Le fumeur est une personne dépendante de la nicotine. Cette substance nocive provoque l’anxiété, stress, dépression tout en agissant sur le cerveau. En plus d’être un acte positif pour sa santé, l’arrêt de la cigarette est également bénéfique pour son entourage et ses économies. Le tabac a également des conséquences négatives sur la grossesse et sur la fertilité.