L’hypnose

Publié le : 22 juin 20183 mins de lecture

Pour se délivrer de l’emprise du tabac, l’hypnose offre une autre alternative naturelle intéressante. La motivation du fumeur est cependant essentielle au succès de la démarche.

L’hypnose comme solution

Cette technique qui repose sur l’influence de la suggestion et le concept mémoriel est parfois proposée par le médecin au sujet qui désire vraiment cesser de fumer.
Si la personne qui souhaite expérimenter l’hypnose a été poussée au sevrage de tabac par sa famille ou ses collègues de travail, le résultat risque d’être décevant.
Pour plus de chances de réussite, le fumeur doit considérer cette dépendance au tabac comme un obstacle au bien-être et à la santé, dont il souhaite se libérer.

Les avantages de cette méthode

En premier lieu, l’hypnose est sans douleur. Elle apaise les symptômes de manque sévère de nicotine, contribue à gérer les comportements et les gestes addictifs, induit le calme et réduit la nervosité.

Les personnes à tendance dépressive risquent moins de développer de dépression. S’il peut arriver, qu’avec d’autres approches, le fumeur en sevrage se retrouve aux prises avec une augmentation de poids, ce problème est de beaucoup diminué avec l’hypnose.

Dans cette démarche, le fumeur ne se sent plus seul; l’hypnothérapeute devient son guide dont la mission est de débarrasser son cerveau de ses addictions, à l’aide de suggestions.

Le déroulement de la séance

Il est important qu’un lien de confiance s’établisse entre le sujet et le praticien. Parmi les nombreuses suggestions qui seront délivrées durant la séance d’hypnose, le sujet enregistre celles qui sont pour lui les plus sensibilisatrices. Par exemple, le fait de ne plus être dépendant et de retrouver la liberté de son corps.

Plusieurs stratégies peuvent être utilisées par le thérapeute : il peut se servir des suggestions pour faire visualiser au sujet un avenir sans tabac, lui suggérer des changements de comportements et de rituels, modifier sa perception quant à sa dépendance, se servir de la technique aversive (tabac = malaise, nausée).

Si la thérapie est le plus souvent individuelle, certaines personnes préfèrent être traitées en petit groupe.

Les statistiques

Un mois après la séance, 72% des fumeurs ont réussi à cesser de fumer.
À deux mois, 63%.
À trois mois 45% et à six mois, 35 à 40%.

Il est intéressant de savoir que les personnes très dépendantes à la cigarette ont réussi tout aussi bien que les patients moyennement dépendants.

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